Le 25 novembre, manifestons contre les violences faites aux femmes ! 18h départ Place de la République

Le 25 novembre, manifestons contre les violences faites aux femmes !

À l’occasion de la journée internationale contre les violences faites aux femmes, la CGT appelle, avec des nombreuses organisations, à manifester pour rendre hommage à toutes les femmes victimes de violences, pour sanctionner les auteurs de ces violences et pour que de vraies mesures préventives soient mises en place.

En cette journée internationale du 25 novembre, dans un contexte de guerres qui se multiplient, nous apporterons notre soutien à toutes les femmes dans le monde, premières victimes avec les enfants des conflits armés, particulièrement aux femmes d’Ukraine, de Birmanie, de Palestine, d’Israël, du Haut-Karabakh.

Les violences sexistes et sexuelles surviennent partout, et tout le temps : dans nos espaces familiaux, sur nos lieux de travail et d’études, dans l’espace public,dans les transports, dans les établissements de soin, les cabinets gynécologiques, dans les maternités, dans les milieux du théâtre, du cinéma, du sport, en politique … Dans tous les milieux sociaux.
Elles touchent les femmes comme les filles.

En France, depuis 2017 ce sont 844 féminicides ayant fait plus de 1000 enfants orphelin∙es qui ont été commis par un conjoint ou un ex conjoint. Le nombre de femmes victimes de violences dans le couple et les enfants qui en subissent les conséquences ne diminue pas (213 000 par an) tout comme les viols ou tentatives (94 000 par an). La quasi-totalité des agresseurs sont des hommes (97,3%).

Une femme en situation de handicap sur 5 a été victime de viol. 50% des lesbiennes et 75% des bi ont été confrontées à des violences dans l’espace public et 85 % des personnes trans ont déjà subi un acte transphobe.
La plupart du temps, encore, les victimes ne sont pas crues, les plaintes classées sans suite, l’impunité des agresseurs persiste. La justice reste encore largement sourde à reconnaître ces violences.

160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles chaque année, en majorité au sein de la famille. Mais leur parole peine toujours à être reconnue. Bien plus, les mères qui cherchent à les protéger de l’inceste subi sont souvent elles-mêmes poursuivies et se voient retirer la résidence de leurs enfants. Au bout de 2 ans, le gouvernement veut supprimer la Commission Indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants sous prétexte que son travail est terminé. Nous exigeons son maintien.

Sur les lieux de travail plus de 8000 viols ou tentatives ont lieu chaque année et un tiers des femmes subissent du harcèlement sexuel. Les employeurs publics et privés doivent faire cesser les violences et protéger les victimes y compris de violences conjugales. Nous ne nous contentons pas de la ratification par le gouvernement de la convention 190 de l’Organisation Internationale du Travail à moyens constants. Nous exigeons la mise en place de nouvelles obligations pour renforcer la protection des victimes !

Toutes ces violences ne sont pas une fatalité.
Nous serons massivement dans la rue le 25 novembre pour faire valoir nos revendications, pour exiger la fin des violences machistes.
Sur Perpignan, le Collectif Droits des Femmes 66, dont la CGT est membre, appelle à une manifestation :
 
le 25 novembre à 18h
départ Place de la République
Cette manifestation commencera par un die-in en hommage aux femmes victimes de féminicides en 2023
 
A 19h15 : un spectacle de théâtre improvisé sur les violences faites aux femmes aura lieu au Casal, avenue du Lycée à Perpignan et la soirée se terminera par un apéritif partagé sous forme d’auberge espagnole.
Parce que la lutte pour les droits des femmes ne concerne pas que les femmes, soyons nombreux et nombreuses à dire STOP aux violences faites aux femmes !
« Esclave est le prolétaire, esclave entre tous est la femme du prolétaire » Louise Michel qui disait aussi « La question des femmes est, surtout à l’heure actuelle, inséparable de la question de l’humanité. »

Les tracts et visuels

Imprimer cet article Télécharger cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *