Institut d’Histoire sociale (IHS) CGT des Pyrénées Orientales

 

« Il est bien difficile de savoir où l’on va si l’on ne sait pas d’où l’on vient ». Georges Seguy.

L’Institut d’Histoire Sociale CGT des Pyrénées Orientales est une association 1901 qui a pour but de promouvoir l’histoire sociale du département et du mouvement ouvrier.
C’est un outil au service de notre organisation qu’il faut faire vivre.

Le collectage, la sauvegarde et le traitement d’informations et de documents de toute nature, se rattachant à l’histoire sociale, et plus particulièrement à l’histoire du syndicalisme est primordiale afin de diffuser un autre regard sur notre société.

Qui s’en occupe et comment, et qui est le mieux placé pour s’en occuper ?
Parlons HISTOIRE, par exmple : 1er mai, congés payés, Sécurité Sociale. Les réponses les plus courantes apportées quant à leur origine respective sont les suivantes : Chicago, Léon Blum, De Gaulle. Cela est vrai ….. et faux par insuffisance … coupable. Mais nombreux seront ceux qui resteront sur ces affirmations et ils les colporteront sauf si d’autres réponses leurs sont fournies.

  • 1er mai : Raymond Lavigne et congrès du Bouscat de novembre 1888 et de Paris en juillet 1889.
  • Congés payés : grèves de 1936 et Matignon
  • Sécurité Sociale : le programme du Conseil national de la résistance et Ambroise Croizat.

Qui est mieux placé pour écrire et populariser cette facette de l’histoire, celle des luttes, avec les succès et les échecs, les avancées et les reculs, les moments de gloire et les pages sombres ? C’est en 1982 que la C.G.T. a concrétisé cette idée en créant l’Institut d’ Histoire sociale et le Centre confédéral d’archives nationales. Dans la même foulée, elle a encouragé l’implantation d’Instituts régionaux puis départementaux.

L’Institut d’ Histoire sociale CGT 66 œuvre pour que chaque année une initiative soit organisée au-delà des actes héroïques de nos anciens, nous pensons immédiatement à Francis Sentis, Gilbert Brutus, Louis Esparre et fait un lien aussi avec des dates anniversaires des conquêtes sociales notamment au travers du CNR (conseil national de la résistance), les 70 ans de la sécurité sociale, 1936 et les congrès payés qui sont tant d’actualité !

Ainsi depuis des années, des équipes successives de militants de la CGT se succèdent à l’IHS CGT 66 pour le faire vivre, le faire grandir, le faire connaître dans la CGT et au-delà.
Comme dans toutes les structures militantes, l’activité n’est pas linéaire. Comme partout, il faut convaincre :
- Convaincre les syndicalistes de la nécessité de s’occuper de leur histoire,
- Convaincre les syndicats et les militants d’adhérer à l’institut
- Convaincre les syndicats de garder leurs archives, voire de les confier à l’Institut
- Convaincre les militants d’écrire leur histoire.

C’est à partir du rassemblement patient des archives syndicales qu’apparaît la partie visible de notre activité.

Tout est question du thème certes, mais aussi de la façon dont s’en emparent nos syndicats et les structures de la CGT. Est-on au bout de nos possibilités quand on dénombre des milliers de syndiqués, de militants, des centaines de syndicats et d’entreprises organisées, et parmi eux et elles les centaines et milliers qui ignorent jusqu’à l’existence de notre Institut ? D’ailleurs, parmi vous, est-ce le cas ?

L’Institut est un outil de la C.G.T. qui a besoin de se faire connaître et reconnaître pour son utilité. Les militants et les syndicats doivent réfléchir à leur adhésion/abonnement à l’Institut.
Les syndicats doivent veiller à leurs archives et surtout ne rien jeter. Ne perdons pas de vue notre raison d’exister et les objectifs poursuivis. Il s’agit de se doter d’un outil permettant de couvrir le champ historique de notre activité syndicale. Et cela, personne d’autre ne le fera à notre place.

Dans le pire des cas, l’histoire officielle n’en dit pas un mot ; dans le meilleur des cas, elle relate des contre-vérités ou utilise de tels raccourcis que les faits n’ont plus rien à voir avec la réalité jusqu’à devenir des banalités qui se répètent. Quand aux médias, il n’y a qu’à s’interroger pour savoir à qui ils appartiennent pour avoir la réponse à la question.

Bien entendu, cela ne réduit pas la qualité et le sérieux de nombreux historiens de l’histoire sociale avec qui nous sommes appelés à travailler mais nos militants ne sont pas des historiens qui s’occupent de syndicalisme mais des syndicalistes qui se préoccupent de leur histoire et les mieux placés pour le faire. En clair si la CGT se préoccupe de son histoire, c’est bien parce que l’IHS a vocation à servir de passerelle entre les générations passées, actuelles et à venir de militants.

Il s’agit de démontrer que l’action est utile, que dans le meilleur des cas elle permet d’obtenir des acquis et pour le moins de limiter la casse et y compris dans les cas d’échec, de défendre sa dignité. Il ne s’agit pas de plagier une expérience mais d’en tenir compte.

Il serait dommage que l’indifférence à notre histoire et l’enfermement dans le présent conduisent à la répétition d’erreurs évitables. Ainsi, l’histoire syndicale d’hier peut être un vecteur de la formation syndicale pour aujourd’hui.

Attention pas de mémoire digne de ce nom sans archives ce qui implique une attention soutenue sur la conservation, le classement et la valorisation des archives syndicales. La mémoire orale ne peut suffire.

Les nouvelles générations de militants ont besoin de connaître leurs racines, d’où ils viennent et comment. L’offensive sur l’histoire est réelle. Entre ceux qui veulent effacer les conquêtes issues de 1936, du CNR de 1945 et d’autres qui veulent gommer l’idée même de 1968, cela doit nous faire mesurer nos responsabilités.

Nous tenons à disposition des expositions, les archives de la CGT classées par syndicat et activité, nombre de documents, qui peuvent aider à des initiatives locales. Nous constituons une banque photo qui est à votre disposition pour illustrer vos parutions. N’hésitez pas à nous contacter.

bulletin d’adhésion IHS 66

EXPOS DISPONIBLES

  • des luttes et des hommes (34 panneaux)
  • la retirada (14 panneaux)
  • 1936 (24 panneaux)

BROCHURES

  • Un siècle de luttes dans les P.O. (5 euros)
  • Luttes syndicales (5 euros)
  • 1936 (20 euros)

 

 

VIDEO

  • Un siècle de luttes dans les P.O. (10 euros)

Pour être reconnu et subventionné, nous avons besoin d’adhérents, à titre individuel mais aussi les Syndicats, Unions Locales ou Comité d’Entreprise qui pourraient bénéficier de nos initiatives.
L’IHS édite une rétrospective des luttes de l’année, le DVD est réservé aux adhérents.

 

 

 

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