Les actions
Samedi 23 novembre : Toutes et tous en manifestations !
Lundi 25 novembre : Journée internationale de lutte pour l’élimination des violences contre les femmes.
Ces VSS surviennent dans les familles, au travail, dans les espaces publics, en politique, jusque dans des lieux de soins. Rappelons que plus de 230 000 femmes sont victimes de violences conjugales chaque année.
On compte 94 000 viols par an.La plupart du temps, encore, les victimes ne sont pas crues, les plaintes classées sans suite, l’impunité des agresseurs persiste. La justice reste encore largement sourde à reconnaître ces violences.
Sur les lieux de travail, ces violences, pourtant massives, sont invisibilisées. Au cours de leur carrière, 30 % des salariées en France ont déjà subi du harcèlement ou des agressions sexuelles sur leur lieu de travail ; 9 % ont eu un rapport sexuel « forcé » ou « non désiré » avec une personne de leur milieu professionnel ; 10 viols ou tentatives de viol ont lieu chaque jour en France sur un lieu de travail.
Au 13 novembre 2024, ce sont encore 123 féminicides qui ont été commis. Des femmes assassinées parce qu’elles sont femmes. Le nombre de femmes victimes de violences dans le couple (213 000 par an) et les enfants co-victimes ne diminue pas, tout comme les viols ou tentatives (94 000 par an). 160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles chaque année, en majorité au sein de la famille. Une femme en situation de handicap sur cinq a été victime de viol. Les femmes âgées de plus de 70 ans ne sont pas prises en compte dans les enquêtes sur les violences, elles représentent pourtant 21% des féminicides. 50% des lesbiennes et 75% des bi ont été confrontées à des violences dans l’espace public, 85 % des personnes trans ont déjà subi un acte transphobe et la montée des idées d’extrême droite dans tous les pans de notre société n’a fait qu’amplifier ces phénomènes.
La quasi-totalité des agresseurs sont des hommes (97,3%).
Les différents rapports du Haut Conseil à l’Egalité nous alertent sur les violences et l’évolution inquiétante du sexisme. Celui de 2018 sur les violences obstétricales et gynécologiques a proposé de nombreuses recommandations pour enrayer le phénomène, mais à ce jour aucune n’a été mise en place.
Sans politique publique à grands moyens, sans prévention et sans éducation, les garçons continueront de perpétrer des violences.
Le gouvernement doit enfin écouter les organisations féministes et syndicales et mettre en place une Loi-Cadre intégrale.
Manifestons partout le samedi 23 Novembre 2024 !
Nous serons massivement dans la rue le 23 novembre pour faire valoir nos revendications, pour exiger la fin des violences machistes.
Sur Perpignan, le Collectif Droits des Femmes 66, dont la CGT est membre, appelle à deux initiatives :
Manifestation
le 23 novembre à 10h30
départ Place de la République
Cette manifestation commencera par un die-in en hommage aux femmes victimes de féminicides en 2024
Spectacle « textes en mouvement »
le 25 novembre à 19h30
Centro espagnol (26 rue Jeanne d’Arc à Perpignan)
ce spectacle a été écrit par des femmes de l’Escale (APEX) à partir de leur vécu
entrée libre et auberge espagnole à l’issue du spectacle
Vous trouverez ci joints le tract unitaire ainsi que le tract CGT confédéral.
Signez la pétition pour une loi cadre intégrale :https://www.loi-integrale.fr/
Parce que la lutte pour les droits des femmes ne concerne pas que les femmes, soyons nombreux et nombreuses à dire STOP aux violences faites aux femmes !
« Esclave est le prolétaire, esclave entre tous est la femme du prolétaire » Louise Michel qui disait aussi « La question des femmes est, surtout à l’heure actuelle, inséparable de la question de l’humanité. »